Composée en 1800-01, cette sonate est d'abord publiée avec la sonate n°5 à Vienne chez Mollo en octobre 1801, mais finalement paraitra un peu plus tard seule. Elle est dédiée au comte Moritz von Fries. La critique de l' "Allgemeine Musikalisch Zeitung" est ici plus accueillante que pour la sonate n°1: " Dans ses premières oeuvres, Beethoven s'est lancé parfois parfois avec une allure morose, farouche, sombre et âpre. Maintenant il commence à dédaigner l'excès, il s'explique avec plus de clarté et, sans rien perdre de son caractère, il devient plus aimable...".
Globalement très équilibré dans les rapports. Chaque mouvement apporte son lot d'innovation (long développement pour le 1er, pont en fugato pour le deuxième, rondo à épisodes contrastants).
Presto à 6/8 en la mineur
La texture globale à trois voix (peu d'accords), le mouvement presto Rapport très équilibré, entre le violon et le piano qui présente une texture légère très souvent à deux voix au piano mais également au violon (mes.1, mes.72, mes.143...). L'originsalité du développment vient de son prolongement (on s'attend à la rexposition mes.136) qui le rend plus long que l'exposition. Le premier thème galopant et fuyant est d'abord exposé au piano pour être repris par le violin. Ce sera l'inverse pour le second thème (mes.30), contrastant par son lyrisme Contrairement aux précédentes sonates du même genre, le développement est bien long
Andante scherzoso, più Allegretto en la majeur
Allegro Molto à 2/2 en la mineur