Même circonstance pour l'édition que la sonate précédente. Elle est probablement écrite avant la sonate n°16 (du moins esquissée). Elle reflète parfaitement l'état d'esprit du compositeur en cette période du testament d'Heiligenstadt en octobre 1802. D'après Czerny, le rondo final aurait été noté au début de l'été à Heiligenstadt, d'après le galop d'un cheval sous la fenêtre de Beethoven. Un autre jour, Schindler qui demandait la signification de cette sonate reçut comme réponse par le compositeur : "Lisez la tempête de Shakespeare!". Ce titre de "tempête" qu'on lui attribue souvent, ne s'est jamais vraiment imposé.
Largo. Allegro à 4/4 en ré mineur
Adagio à 3/4 en si bémol majeur
Allegretto à 3/8 en ré mineur